À l’aube d’une année nouvelle…
Notre terre doit faire face à des défis environnementaux d’envergure qui devraient mobiliser les pays du monde entier. Au lieu de cela, des conflits meurtriers surgissent, non seulement dans bon nombre de pays d’Afrique, mais également en Europe et en Asie avec la Russie qui conteste la légitimité territoriale de l’Ukraine ainsi que dans les pays du Moyen-Orient avec le conflit israélo-palestinien. Pour ne parler que de ce dernier, il est effrayant de constater les dérapages engendrés par cette violence et notamment les actes antisémites. Certains font un amalgame entre les personnes de religion juive et les massacres de la population palestinienne. Nous sommes en pleine confusion et parler de génocide devient indélicat dans le sens où il est difficile de déterminer les responsabilités. Le seul constat valable est celui de la souffrance des peuples pris en otages. En Afghanistan, aussi, les femmes afghanes vivent aujourd’hui une souffrance qui s’intensifie jour après jour. Depuis le retour au pouvoir des Talibans en 2021, leurs libertés fondamentales sont systématiquement bafouées. Dans un pays où le droit à l’éducation leur est majoritairement interdit, leurs espoirs d’un avenir sont réduits à néant. Quant aux résultats des élections américaines, sujet important mais trop vaste pour en discourir maintenant, les perspectives à tous niveaux pour l’Europe et le reste du monde ne sont pas réjouissantes.
Nous venons de célébrer les commémorations du 11 novembre et chacun s’accorde à dire : « Plus jamais cela ! ». Il faut y croire, il faut se souvenir des souffrances endurées par les peuples et notamment lors de la seconde guerre mondiale par les personnes de religion juive. Nous n’allons pas entamer de débat sur le recul de la démocratie mais il faut être vigilants sur la nomination des dirigeants que nous voulons voir gouverner. Ces derniers doivent le faire avec bienveillance et être au service de la population. Ils ne sont pas élus pour cultiver leur ego, mais pour servir.
Que faut-il faire ? Comment nous, simples citoyens, devons-nous réagir pour pouvoir constater une amélioration sensible ? Nous n’en savons rien et nous sommes bien désappointés. Cependant, à l’aube d’une année nouvelle, il faut nourrir l’espoir d’une paix mondiale durable. Ce qui est important, c’est de privilégier ce qui favorise les relations humaines, à savoir notamment la tolérance et la reconnaissance de nos différences. En effet, nous sommes riches de ces différences : elles font de nous des êtres uniques dignes de respect. Il est encore permis de rêver et d’espérer, même si cela commence à relever de l’innocence et d’une certaine utopie. Le seul rempart à la violence, c’est l’amour, c’est aimer « à la folie »… Ne tombons pas dans la fatalité. Chaque acte compte pour construire et entretenir la paix. Nous avons tous un rôle à jouer pour bâtir un monde, un pays, une commune plus justes, plus solidaires et plus durables. Alors, avançons avec espoir et agissons ici et maintenant.
Article journal de la commune, décembre 2024